Source-eau-qui-jaillit"Ne désespérez pas les formidables attentes de vos concitoyens et de vos salariés, libérez leur créativité, et épanchez leur soif de reconnaissance".

Qui envoie ce message aux décideurs politiques et économiques, à nous, les managers et les dirigeants d'entreprises ?

Jean-Paul Delevoye, président du CESE ( Conseil économique, social, etenvoronnemental), dans un entrerien à La Tribune début décembre.

Pour Jean-Paul Delevoye, nous sommes à la fin d'une société de consommation qui détruit la richesse individuelle, et où l'homme vaut plus pour ce qu'il dépense que ce qu'il pense.

Dans notre société d'aujourd'hui, il est difficile d'imposer le collectif; l'individu a soif de liberté et ne veut plus appartenir à un camp, il veut choisir son camp.

" Il ne faut plus obliger les gens à adhérer, il faut les amener à aimer choisir".

Car, comme l'a déjà dit Saint Ignace de Loyola, choisir c'est préférer.

Cette remarque qu'il adresse aux citoyens et politiques, on peut la reprendre pour nos organisations et entreprises. Nos équipes se construisent de plus en plus, elles aussi, par le rassemblement volontaire de ceux qui " aiment choisir" ensemble.

Jean-Paul Delevoye veut faire du CESE une " maison des citoyens", afin de permettre à des citoyens de s'approprier les enjeux. Car les citoyens veulent être les co-producteurs du futur.

"Les idées n'appartiennent pas à ceux qui dirigent".

 

Ce qu'il aimerait voir mobiliser ce sont ce qu'il appelle " les ressorts politiques civiques de générosité assez fabuleuse".

Co-création, les idées qui n'appartiennent pas à ceux qui dirigent, la créativité, la soif de reconnaissance, la générosité.

Pour une fois, c'est un politique qui nous rappelle ces vérités pour "vivre ensemble" dans nos organisations. C'est d'ailleurs le titre de la réflexion qu'il vient de lancer au CESE.

Une bonne raison d'y être attentif.

Posted in , , ,

Laisser un commentaire